10 conseils de parenting pour 2022

Pour le "parenting" comme pour tout autre sujet, on entend souvent tout, et la plupart du temps n'importe quoi. Pour rétablir un peu les choses, Porte-Bebe.com vous offre 10 conseils immuables et éternels dont tous les parents peuvent profiter pour une vie de famille épanouie !

Conseil n°1: Connectez-vous

Réservez 20 minutes de temps privilégié entre vous et chacun de vos enfants, chaque jou. Un jour, ils choisissent ce qu'ils veulent faire. Le lendemain, c'est vous qui choisissez. Mais concentrez toute votre attention sur votre enfant, de tout votre cœur. Assurez-vous que ses frères et sœurs sont occupés ailleurs - et rangez votre téléphone ! Quatre-vingt-dix pour cent de vos interactions avec votre enfant doivent consister à créer des liens pour qu'il puisse accepter les 10 % de corrections et d'éducation.

Conseil n°2: Contrôlez d'abord vos propres émotions

Quel que soit le problème -- mauvaises notes à l'école, crises de colère, refus de manger le dîner -- avant d'intervenir auprès de votre enfant, commencez toujours par vous calmer. La plupart du temps, un problème avec votre enfant peut ressembler à une urgence, mais ce n'est pas le cas. Vous pouvez prendre une grande respiration et vous éloigner afin de vous calmer et d'être le parent que vous voulez être.

Conseil n°3: Reconnectez-vous lorsque vous fixez des limites

Ne criez pas "Range tes Legos, c'est l'heure d'aller au lit!" depuis la cuisine. Allez là où il est, mettez-vous à son niveau, et regardez ce qu'il fait. Nous sommes toujours en train de presser les enfants dans l'emploi du temps. Prenez une minute pour vous asseoir et admirer ce qu'il a fait - puis parlez de l'heure du coucher. Si vous fixez votre limite avec empathie, il sera plus enclin à coopérer.

 

Conseil n°4: Ne mettez pas fin à la conversation

Si votre enfant vous dit : "Je déteste les maths ! Je n'irai plus jamais à l'école", il ne s'agit probablement pas d'une simple difficulté. Des émotions exacerbées signifient qu'il se passe quelque chose de sérieux. Si vous vous contentez de dire : "Bien sûr que tu vas aller à l'école, maintenant fais tes devoirs", vous aller fermer la porte à la compréhension de ce qu'il ressent vraiment.

Ouvrez plutôt cette porte en commençant par montrer que vous comprenez sa frustration : "On dirait que tu n'aimes vraiment pas les maths. Tu peux m'en parler ?" Cela aide l'enfant à se sentir en sécurité pour s'ouvrir à vous.

Conseil n°5: Accueillir les larmes

Une partie de votre travail en tant que parent consiste à aider votre enfant à gérer ses émotions, et parfois nous avons tous besoin de pleurer. Les parents pensent souvent que lorsque les enfants pleurent, il faut rapidement les calmer, mais c'est le contraire. Apprenez-leur que ces grandes émotions, comme la douleur et la colère, ne sont pas dangereuses. Si vous voyez votre enfant devenir grincheux ou agressif, prenez une minute pour reconnaître votre propre irritation (voir le conseil n° 2), puis passez à la compassion et à l'empathie. Votre travail consiste à aider votre enfant à se sentir suffisamment en sécurité pour exprimer ses sentiments effrayants - et oui, laissez-le même s'effondrer dans la sécurité de vos bras. S'il n'est pas en mesure de les exprimer, vous pouvez l'aider à vous les montrer en fixant des limites bienveillantes, en disant quelque chose comme 'Oh, mon chéri, je vois que tu es bouleversé. Je suis désolé que ce soit si difficile".

Conseil n°6: Prenez beaucoup de temps pour rire

"Les enfants ont besoin de rires gras. Prévoyez du temps pour les bousculades et les bêtises. Le rire aide les enfants à se sentir en sécurité, et les aide à faire la transition lorsqu'ils doivent vous quitter pour aller à l'école ou chez une baby-sitter, car ils se sentent liés.

"Mais je ne recommande pas de chatouiller les enfants pour les faire rire. ... Cela n'atteint pas l'objectif de relâchement, et les enfants peuvent se sentir hors de contrôle."

Conseil n°7: Évitez les luttes de pouvoir

"On nous dit, en tant que parents, que nous sommes censés être en charge, et que les enfants sont censés faire ce que nous disons. Mais personne ne gagne une lutte de pouvoir, alors ne vous acharnez pas à montrer qui est le patron.

"Par exemple, si votre enfant résiste toujours au dîner, réfléchissez aux besoins réels en jeu. S'il dit qu'il n'a pas faim maintenant mais qu'il a faim plus tard, il est peut-être sincère. Est-ce la fin du monde si elle mange son dîner pendant que vous lui lisez son histoire au coucher ?"

Conseil n°8: Ne le prenez pas personnellement.

"Si votre enfant est contrarié et s'emporte, il ne s'agit généralement pas de vous. N'attaquez pas en retour. Si votre enfant est grossier à votre égard, j'essaierais de répondre : 'Aïe ! Nous ne nous parlons pas de cette façon. Tu dois être très contrarié pour me parler de la sorte". Cela ouvre la porte à la discussion au lieu de l'escalade."

Conseil n°9: Aidez votre enfant à apprendre l'autodiscipline

"L'autodiscipline consiste à renoncer à quelque chose que l'on veut pour quelque chose que l'on veut davantage. C'est essentiel lorsqu'un enfant grandit. S'il veut devenir bon dans quelque chose, il doit apprendre à se gérer dans les moments difficiles. Si les rails de son train ne s'emboîtent pas ou si son puzzle est trop difficile, faites preuve d'empathie pour sa frustration et encouragez votre enfant à résoudre le problème."

Conseil n°10: N'interrompez jamais un enfant qui joue

"D'accord, vous ne pouvez pas toujours suivre cette règle. Mais le jeu est le travail de l'enfant. S'ils aiment tellement faire quelque chose qu'ils s'y perdent, c'est le genre de passion et de flux dont ils auront besoin pour réussir dans tout ce qu'ils feront à l'âge adulte."